Pour assurer une meilleure protection des automobilistes, en situation d’arrêt d’urgence, de panne ou de perte d’une partie de son chargement, le triangle de présignalisation et le gilet de sécurité haute visibilité sont obligatoires à bord de tout véhicule depuis le 1er octobre 2008.Le non respect de cette obligation peut être sanctionné par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire de 135 euros).

En cas d’arrêt d’urgence provoquant l’immobilisation du véhicule sur la chaussée, l’automobiliste doit revêtir le gilet et placer, dès qu’il sort du véhicule, le triangle sur la chaussée à une distance de 30 mètres au moins du véhicule ou de l’obstacle à signaler.

Ces équipements sont soumis à des normes précises.

Les triangles de présignalisation doivent être homologués. Une fois homologué, un marquage spécifique est apposé sur le produit ainsi qu’un numéro d’homologation et un code chiffré correspondant au pays qui a délivré l’homologation. Exemple : E11 R27 03302. L’usage du triangle est obligatoire sur la voierie routière.

Les véhicules immobilisés sur les bandes d’arrêt d’urgence et n’empiétant par sur la chaussée ne sont donc pas soumis à cette obligation. Les règles d’utilisation du triangle sur autoroute résultent clairement des dispositions du code de la route.

L’allumage des feux de détresse en toutes circonstances d’arrêt d’urgence demeure également obligatoire. Les consignes de sécurité en cas d’accident ou de panne : mettre les feux de détresse, revêtir son gilet et se mettre à l’abri le plus rapidement possible derrière les barrières de sécurité, doivent être appliquées.

Le gilet de sécurité est soumis aux dispositions d’une directive européenne prévoyant notamment la présence d’un marquage CE, ainsi qu’une référence à une des deux normes applicables : EN 471 ou EN 1150. Il doit être fluorescent, de couleur orange, vert, jaune, rouge, jaune-vert, jaune-orange ou orange-rouge.

COMMENTAIRES

Ces dispositifs permettant la sécurité des conducteurs et de leurs passagers éventuels, ne sont encore que trop peu utilisés sur nos routes. Bien que cette obligation soit inscrite au code de la route, elle n’est pas encore entrée dans les mœurs ou n’est appliquée qu’en partie du fait de la méconnaissance des règles en la matière.

L’application de ces textes est d’actualité en cette période cyclonique. Les intempéries réduisent considérablement la visibilité sur les routes et occasionnent des pannes de véhicules. Il est donc impératif que les conducteurs et les véhicules immobilisés soient immédiatement repérables et profitent de ces mesures de sécurité.