Tous les véhicules doivent être pourvus de dispositifs d’éclairage ou de signalisation pour circuler sur la voie publique. L’éclairage automobile a deux fonctions principales l’éclairage de la route lors de la conduite de nuit et la signalisation aux autres usagers de l’intention du conducteur, du sens du déplacement et de la position du véhicule.
L’éclairage automobile est constitué des :
- Feux de route. C’est un dispositif d’éclairage utilisé sur les automobiles permet aux véhicules de circuler la nuit ou en cas de faible luminosité. Les phares sont au nombre de deux ou de quatre, de couleur blanche, pour éclairer la route le plus loin possible, au moins jusqu’à cent mètres devant le véhicule.
Ils doivent passer en mode « feux de croisement » si véhicule suit ou croise doivent d’autres véhicules.
- Feux de croisement, ou codes. Ce dispositif d’éclairage, comme pour les phares, permet d’être vue par les autres usagers et de conduire la nuit ou en cas de faible luminosité. Il a la particularité de ne pas éblouir les usagers qui arrivent en sens inverse. Hors agglomération, Il est remplacé par les feux de route.
- Les feux de position. Ils sont installés sur les automobiles et permettent de signaler leurs présences aux autres usagers, notamment la nuit et lorsque que les conditions de visibilité sont mauvaises, notamment par temps de pluie Ils sont de couleur blanche à l’avant et rouge à l’arrière.
Ils doivent être allumés dès que la lumière décline légèrement, en complément que les feux de croisement.
En ville, il faut utiliser uniquement les feux de position si la visibilité est suffisante.
- Les feux diurnes. Ils améliorent la visibilité des véhicules de face et de jour. Ils ne doivent pas être utilisés en même temps que d’autres feux. L’allumage de feux de jour comme de nuit est obligatoire pour les motos et les cyclomoteurs.
- Les feux de stop. Ce sont trois feux de couleur rouge qui indiquent aux usagers qui suivent un véhicule que le conducteur a appuyé sur pédale de frein, soit il ralenti tout simplement, soit il a décidé de s’arrêter.
- Les feux de détresse. Ces feux sont déclenchés lorsque le véhicule roule à une allure modéré ou lorsqu’il est immobilisé sur la chaussée et qu’il représente un danger pour les autres usagers. C’est le fonctionnement simultané des quatre feux orange, soit l’intégralité des feux clignotants.
Lorsque les véhicules forment une file ininterrompue, seul le dernier véhicule doit allumer ses feux de détresse.
Ces feux n’autorisent pas l’arrêt en double file.
- Les feux de recul. Ces feux signalent le recul du véhicule, le plus souvent lors manœuvre de stationnement
- Les feux de brouillard. Les feux de brouillard s’utilisent en complément ou en remplacement des feux de croisement en cas de forte pluie de chute de neige et brouillard. Ils peuvent être utilisés sur les chemins étroits et sinueux, hors agglomérations.
Les feux de brouillard arrière ne sont pas utilisés en cas de fortes pluies, car ils sont trop éblouissants.
(Pour les feux de détresses et les clignotants- voir les articles précédents.)
Tous ces feux sont indispensables pour circuler en sécurité de nuit, de jour et lorsque les conditions climatiques sont défavorables. Ces dispositifs sont réglementés et doivent utilisés à bon escient, c'est-à-dire pour les usages auxquels ils sont destinés juste pendant les temps nécessaires pour assurer la sécurité de tous.
Encore trop de conducteurs omettent de mettre les feux de détresses, les clignotants et de passer en mode « codes » lorsqu’ils croisent d’autres usagers, notamment les cyclistes.
Le fait de contrevenir aux dispositions du code de la route (Art. R313) qui réglemente ces manquements est puni de l’amende prévue pour les contraventions de troisième classe pour tout conducteur d’un véhicule à moteur ou à traction animale et d’une amende de contravention de première classe pour les conducteurs de cycle.